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Etats-unis : La justice suspend l'interdiction d’accueillir des étrangers à Harvard voulue par Trump

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    MD SHOW
  • il y a 5 heures
  • 2 min de lecture

Ce jeudi 22 mai, l’administration Trump avait annoncé qu’elle retirait le droit à l’université privée Harvard d’accueillir des étudiants étrangers.


Vendredi, une magistrate a bloqué la tentative de l’administration Trump d’interdire les inscriptions d’étudiants étrangers à Harvard. L’université a qualifié cette décision de “représailles inconstitutionnelles” pour avoir contesté les exigences politiques de la Maison Blanche. Plus tôt dans la journée, Harvard avait déposé une plainte à Boston, affirmant que la décision du gouvernement américain violait le premier amendement de la Constitution et aurait des conséquences immédiates et dévastatrices pour l’université et plus de 7 000 détenteurs de visas. La juge fédérale Allison Burroughs, nommée par l’ancien président démocrate Barack Obama, a programmé des audiences mardi et jeudi prochains afin d’examiner les prochaines étapes de l’affaire.


Dans la plainte déposée auprès du tribunal fédéral du Massachusetts : « D’un seul coup de crayon, le gouvernement efface un quart des étudiants d'Harvard. C’est le dernier acte de représailles de l'administration Trump qui cherche à prendre le contrôle de la direction d'Harvard, de ses programmes et de l'idéologie de l'université et des étudiants. »


Abigail Jackson, porte-parole de la Maison Blanche : « Si Harvard se souciait autant de mettre fin au fléau des agitateurs anti-américains, antisémites et pro-terroristes sur son campus, elle ne se trouverait pas dans cette situation … Harvard devrait consacrer son temps et ses ressources à la création d'un environnement sûr sur le campus au lieu d'engager des poursuites frivoles. »


Stephen Miller, conseiller de la Maison-Blanche(X) : « Voilà une juge communiste qui créé le droit pour les étrangers [...] d'être admis dans les universités américaines financées par les impôts des Américains. »


Alan Garber, le président de Harvard : « Nous condamnons ces mesures illégales et injustifiées. »


Kristi Noem, la ministre américaine de la Sécurité intérieure : « Si Harvard veut retrouver ce "privilège", elle doit fournir dans les 72 heures toute une série d'informations dont elle disposerait sur d'hypothétiques activités "illégales" de ses étudiants étrangers durant les cinq dernières années. »


De retour à la Maison Blanche depuis janvier, le président américain accuse Harvard, institution vieille de 389 ans basée à Cambridge, dans le Massachusetts, d’être sous l’emprise de l’extrême gauche et de favoriser l’antisémitisme sur son campus. L’administration Trump reproche également à Harvard de collaborer avec le Parti communiste chinois sur son campus. Harvard a réagi en déclarant que cette mesure l’obligerait à annuler l’admission de milliers de candidats et qu’elle avait semé le trouble dans “d’innombrables” programmes, cliniques, cours et laboratoires, à quelques jours de la remise des diplômes. Si la suspension de la certification est confirmée, l’université, située en banlieue de Boston, ne pourra plus accueillir d’étudiants étrangers. Ces dernières semaines, Harvard a affirmé avoir pris des mesures pour s’assurer que les étudiants et le personnel juifs ou israéliens ne se sentent ni exclus ni intimidés sur le campus, et refuse de renoncer à sa liberté académique au profit de l'argent (le gouvernement américain avait coupé 2,7 milliards de dollars de subventions à Harvard.)


La célèbre université de l’Ivy League (classée parmi les meilleures au monde et qui a produit quelque 162 prix Nobel) a accueilli, cette année, "6 700 étudiants internationaux" soit 27 % de ses étudiants

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