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Violences faites aux femmes : le gouvernement va étendre d’ici fin 2025 le nombre d’hôpitaux permettant le dépôt de plainte



Le gouvernement va étendre le dispositif permettant à des femmes victimes de violences sexuelles de déposer plainte dans un hôpital doté d’un service d’urgences ou gynécologique, a annoncé ce lundi la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa.


Ce dispositif, dans lequel l'hôpital contacte gendarmerie ou procureur pour le dépôt de plainte, est déjà possible dans de nombreux établissements français mais sera étendu à 377 établissements d'ici à la fin 2025. Le médecin urgentiste va pouvoir demander à une patiente si elle souhaite porter plainte. Si oui, le médecin va prendre contact avec les forces de l'ordre. L'audition va avoir lieu au service d'accueil des urgences, dans un local mis à disposition par l'hôpital


Salima Saa, a secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes : « Tout le gouvernement est mobilisé sur l'action et l'accompagnement des femmes pour lutter contre les violences faites aux femmes … N’hésitez pas à franchir la porte d'un hôpital, et la porte d'un commissariat … on est là pour vous accueillir, pour vous accompagner ».


La secrétaire d'Etat a annoncé que le gouvernement soutenait par ailleurs une campagne d'information lancée cette semaine pour aider les victimes potentielles de soumission chimique, qu'elle a qualifiée de "nouveau fléau". Cette campagne, née dans la foulée du procès des viols de Mazan, est initiée par l'association "M'endors pas", cofondée par la fille de Gisèle Pelicot, principale victime au cœur de cette affaire à l'écho international, et la plateforme d'écoute du Crafs (Centre de référence sur les agressions facilitées par les substances), en partenariat avec l'Ordre des pharmaciens. Michel Barnier doit aussi annoncer une augmentation des moyens alloués à l’aide universelle d’urgence. Le montant va passer de 13 à 20 millions d’euros dans le budget 2025. Les femmes qui quittent leur foyer pour fuir des violences conjugales peuvent obtenir une enveloppe de 800 euros en moyenne pour assumer leurs premières dépenses.


En moyenne, 217.000 femmes sont victimes de viols, tentatives de viol et/ou agressions sexuelles chaque année.


PHOTO  : FRANÇOIS DESTOC/LE TÉLÉGRAMME

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