Pour la deuxième venue de l'UFC à Paris, neuf combattants français étaient à l'affiche de la soirée. Le bilan est très positif pour les Bleus, emmenés par leurs fers de lance Ciryl Gane et Manon Fiorot, tous les deux vainqueurs de leurs combats.
La première confrontation 100 % française de l'histoire de l'UFC, entre William Gomis et Yanis Ghemmouri, s'est conclue de manière controversée. Ciryl Gane s'est imposé avec la manière contre le Moldave Serghei Spivac. Manon Fiorot s'est également imposée lors du co-main event de la soirée. La Niçoise a battu par décision unanime l'Américaine Rose Namajunas, ancienne double championne UFC des poids pailles. Benoît Saint-Denis affrontait son adversaire le plus corsé jusqu'ici, le Brésilien Thiago Moises. Morgan Charrière a signé des débuts explosifs en mettant KO son adversaire, l'Italien Manolo Zecchini, dès le premier round. Lapilus a fait son retour à l'UFC après un premier passage en 2015-2016, le Français a livré un combat engagé contre l'Irlandais Caolan Loughran et s'est imposé par décision unanime. Nora Cornolle s'est imposée par décision unanime contre l'expérimentée panaméenne Joselyne Edwards. Zarah Fairn première Française à entrer en jeu s'est inclinée contre la Portugaise Jacqueline Cavalcanti.
Ciryl Gane : « J’ai échoué à la ceinture et je veux retourner à la ceinture. (…) Je ne suis pas le seul visage du MMA français et ce soir beaucoup de combattants l’ont prouvé. Je suis super content du résultat ce soir. On a assuré grave et vous avez assuré grave aussi les gars. Le public français est si fou ! »
Une soirée qui va rapporter gros au porte-drapeau du MMA français, qui va toucher une prime de 500 000 dollars (465 000 euros), plus un bonus de 100 000 dollars (93 000 euros) après sa victoire, selon les données de Sportspayout rapporté par Sportune. Le Vendéen touchera également une part des revenus du pay-per-view, qui pourrai lui permettre d’engranger 500 000 dollars supplémentaires. Au total, Ciryl Gane va empocher près de 1,2 million de dollars (1,1 million d’euros).
Les spectateurs de l’Accor Arena avaient placé la barre très haut l’an dernier en produisant une atmosphère électrique lors de la première venue de l’UFC en France. Mais Bercy, une nouvelle fois plein à craquer trois ans après la légalisation de la discipline dans l’Hexagone, s’est de nouveau enflammé.
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