Washington a annoncé ce lundi 2 décembre une aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine, évaluée à 725 millions de dollars et comprenant notamment des missiles et des mines antipersonnel, selon un communiqué du secrétaire d'État américain Antony Blinken.
Le président américain sortant, Joe Biden, cherche à accélérer la livraison d'aide à l'Ukraine. Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, avait évoqué la somme totale de 6 milliards de dollars (soit près de 5,8 milliards d'euros) à dépenser avant la fin du mois de janvier et avait mis en garde contre les risques d'un arrêt du soutien des États-Unis après l'investiture de Donald Trump, le 20 janvier prochain. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que cette décision était rendue nécessaire par le fait que les forces russes menaient leurs opérations avec des unités d'infanterie à pied plutôt qu'avec des véhicules.
Un communiqué du secrétaire d'État américain Antony Blinken : « Les États-Unis fournissent un nouveau lot important d’armes et d’équipements (...) Cette aide supplémentaire (...) est évaluée à 725 millions de dollars …s’assurer que l’Ukraine dispose des capacités dont elle a besoin pour se défendre contre l’agression russe »
Volodymyr Zelensky, le président ukrainien : « La Russie ne fait pas de cadeaux. Et nous ne pouvons garantir la paix que par la force: la force de nos armes, de notre diplomatie et de notre coopération »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit lundi au chancelier allemand Olaf Scholz que la paix avec Moscou ne serait possible qu’avec plus d’armes occidentales et une diplomatie forte, après bientôt trois ans d’invasion russe. Les déclarations de Donald Trump à propos de l'Ukraine ont suscité des craintes à Kiev et en Europe quant à l'avenir de l'aide américaine sous son administration.
Dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que son pays avait besoin de garanties de sécurité de la part de l'OTAN et de plus d'armes pour se défendre avant toute discussion avec la Russie.
PHOTO : AFP/Saul Loeb.
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