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Bernard Arnault dénonce la hausse des impôts pour les entreprises françaises


Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, a dénoncé ce 28 janvier l'augmentation prévue des impôts sur les entreprises françaises, estimant qu'il s'agit d'une "taxe sur le made in France" qui "pousse à la délocalisation".


En marge de la présentation des résultats de LVMH, le PDG du géant mondial du luxe a critiqué les projets de hausse d'impôts visant les entreprises dans l'Hexagone. Il a souligné le contraste avec le "vent d'optimisme" aux Etats-Unis après le retour à la Maison blanche de Donald Trump. BErnard Arnault, dénonce la surtaxe d'impôt sur les sociétés, prévue, pour les plus grosses, dans le budget actuellement en préparation en France pour l'année 2025. Pour les entreprises réalisant plus de trois milliards d'euros de chiffre d'affaires, comme c'est le cas de LVMH, cette surtaxe aboutirait à relever d'environ 40% le taux de l'impôt sur les sociétés.


Bernard Arnault, PDG de LVMH : « Je reviens des USA et j'ai pu voir le vent d'optimisme qui régnait dans ce pays. Et quand on revient en France, c'est un peu la douche froide ... Aux USA, les impôts vont descendre à 15%, les ateliers sont subventionnés dans une série d'Etats et le président (Trump) encourage ça ... Quand on revient en France et qu'on voit qu'on s'apprête à augmenter de 40% les impôts des entreprises qui fabriquent en France, c'est incroyable. Pour pousser à la délocalisation, c'est idéal! ... C'est la taxation du made in France. Nous sommes fortement sollicités par les autorités américaines à continuer nos implantations (d'ateliers), dans l'environnement actuel, c'est quelque chose qu'on regarde sérieusement ... On a proposé d'autres solutions (que cette surtaxe), mais évidemment la bureaucratie... »


Le gouvernement de François Bayrou prévoit de mettre à contribution les entreprises via notamment, une surtaxe d'impôt sur les sociétés , qui devrait rapporter 8,5 milliards d'euros. Elle ne devrait toutefois s'appliquer que pendant un an, au lieu des deux initialement prévus dans le projet du précédent gouvernement.


En 2024, la principale division du groupe, la Mode et maroquinerie (Louis Vuitton, Dior, Celine, Fendi...) a vu ses ventes reculer de 3% à 41 milliards d'euros.

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