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AUSTRALIE : Une tiktokeuse kidnappe un membre de la famille royale saoudienne et lui vole 40 000 $ de Bitcoin.


Dans une affaire choquante, une créatrice TikTok de 24 ans, Catherine Colivas, a orchestré l'enlèvement et l'extorsion d'un royal saoudien avec l'aide de trois complices.


Catherine Colivas, une tiktokeuse de 24 ans a donné rendez vous à un membre de la famille royale saoudienne après avoir échangé quelques messages sur une application de rencontres. Alors que le saoudien marchait vers la porte de chambre d'hotel de Catherine, il a été pris en embuscade par trois hommes, dont le petit ami la jeune femme. La victime a ensuite été attaché avec un câble et menacé avec un couteau. Les auteurs ont menacé le saoudien de lui couper les doit si il ne donné pas 40 000 $ en Bitcoin (BTC). La victime a dû téléphoner à un ami pour compléter le transfert de 40 000 $ de Bitcoin. Les auteurs ont ensuite fouillé entièrement son domicile, où des vêtements de marque, une Playstation 5 et plusieurs iPhones ont été dérobés. La victime a ensuite été libérée et s'est immédiatement rendue à la police, avant de passer la nuit à l'hôpital à soigner des blessures à la tête et aux poignets.


Le juge Nola Karapanagiotidis : « Vous étiez un appât, ou un leurre. Vous avez joué un rôle crucial. »


Bien qu'elle ait plaidé coupable d'enlèvement, d'extorsion, de vol, de blessure involontaire et de possession d'arme, Colivas a évité une peine d'emprisonnement, ne recevant qu'un ordre de corrections communautaires lors de son audience à Victoria, en Australie (loin de la peine maximale de 25 ans). Bien que la gravité du crime soit indéniable, le tribunal a cité "des circonstances exceptionnelles" en émettant un ordre de corrections communautaires pour Colivas, soulevant des questions sur l'équité de la condamnation. Paris Kennedy, une amie de 22 ans du principal auteur, a également plaidé coupable à des accusations moindres de vol et de cambriolage en lien avec l'affaire. Ayant déjà purgé 90 jours de détention, elle a été libérée pour bonne conduite après que le juge Karapanagiotidis ait reconnu son "véritable remords" exprimé à travers des excuses sincères à la fois au tribunal et à la victime.


La question demeure : Le biais de genre a-t-il joué un rôle dans ces peines clémentes ? Le résultat aurait-il été radicalement différent si les auteurs avaient été des hommes ?

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